Les gommages sophistiqués et les slogans clinquants n’ont plus la cote : le gant de kessa s’impose, sans détour, comme la référence pour retrouver une peau revitalisée. Héritier d’un savoir-faire venu du Maghreb et du Moyen-Orient, il quitte aujourd’hui les hammams pour s’installer dans nos salles de bain, loin du folklore. Sa texture rugueuse balaie impuretés et cellules mortes, laissant la peau nette, comme après un bain de vapeur traditionnel.
Mais que vaut vraiment ce carré de tissu qui a traversé les âges ? Sa réputation s’appuie sur des faits. Utilisé avec régularité, le gant de kessa stimule la circulation, accélère le renouvellement cutané et laisse la peau douce et éclatante. Il dépasse le statut d’accessoire pour devenir un pilier du rituel beauté. Prévenir les poils incarnés, maximiser l’absorption des soins hydratants : il coche toutes les cases.
Les origines du gant de kessa
Impossible de parler du gant de kessa sans évoquer l’ambiance brumeuse des hammams. Son parcours commence au Maroc, bien avant que la cosmétique ne s’en empare. À l’origine, on le tissait en poils de chèvre pour leur robustesse et leur capacité à nettoyer en profondeur.
Matériaux traditionnels et modernes
Le gant de kessa a évolué, mais son objectif reste inchangé. Aujourd’hui, on trouve des variantes pour chaque envie et chaque type de peau :
- Fibres végétales : pour une exfoliation douce, naturelle et respectueuse de l’épiderme.
- Fibres synthétiques : elles misent sur la résistance et la longévité.
Ce choix de matières permet à chacun de trouver le gant qui lui convient, selon ses attentes ou sa sensibilité.
Usage dans les rituels de hammam
Le gant de kessa ne se limite pas à un simple geste de nettoyage : il est au cœur du rituel du hammam. Utilisé avec du savon noir ou du rhassoul, il prépare la peau, élimine toxines et impuretés, et optimise l’effet des autres soins. Le protocole, lui, reste inchangé : après avoir appliqué du savon noir, on masse la peau humidifiée avec le gant pour faire disparaître les cellules mortes. Ce geste hérité du passé séduit encore aujourd’hui par son efficacité immédiate et la sensation de fraîcheur retrouvée.
Les bienfaits pour la peau
Adopter le gant de kessa dans sa routine beauté, c’est miser sur une peau qui change vraiment de texture. L’exfoliation retire les cellules mortes, nettoie les pores et relance la régénération cellulaire. Résultat : le grain de peau s’affine, le teint gagne en clarté.
Amélioration de la circulation sanguine
Utilisé régulièrement, le gant de kessa réveille la circulation sanguine. Les gestes circulaires favorisent l’oxygénation, raffermissent la peau et redonnent de l’éclat. Au fil des semaines, beaucoup constatent une peau plus tonique, moins terne.
Prévention des problèmes cutanés
Le gant de kessa se révèle précieux face à certains désagréments du quotidien. Son utilisation peut aider dans plusieurs situations :
- Pour limiter les boutons d’acné : il nettoie les pores et freine l’apparition des imperfections.
- Pour éviter les poils incarnés : le frottement du gant libère les poils coincés et réduit ce phénomène.
Accroissement de l’efficacité des soins
En débarrassant la peau de ce qui l’étouffe, le gant de kessa prépare le terrain aux soins nourrissants. Huiles, baumes ou crèmes pénètrent mieux, agissent plus vite et plus profondément. Intégrer ce geste à sa routine, notamment avec le savon noir, décuple l’efficacité des soins et transforme réellement la peau.
Comment utiliser le gant de kessa pour une exfoliation parfaite
Préparation de la peau
Pour profiter pleinement des bienfaits du gant de kessa, la préparation de la peau est déterminante. Privilégiez une douche chaude ou, pour les plus chanceux, un hammam : la chaleur détend, ouvre les pores et assouplit la peau. Appliquez ensuite du savon noir, riche en vitamine E, pour préparer l’épiderme au gommage.
Technique d’exfoliation
Patientez quelques minutes, puis rincez le savon à l’eau tiède. Mouillez le gant, puis exfoliez en mouvements circulaires. Ciblez les zones épaisses (coudes, genoux, talons) tout en adaptant la pression pour éviter les rougeurs. C’est la constance du geste qui fait la différence, pas la force.
Fréquence d’utilisation
Le rythme d’usage du gant varie selon les besoins de la peau. Quelques repères peuvent guider ce choix :
- Peaux normales ou grasses : une utilisation hebdomadaire assure un renouvellement sans agresser.
- Peaux sèches ou sensibles : espacez les séances, une fois toutes les deux semaines pour préserver la barrière naturelle de la peau.
Soins après exfoliation
Après l’exfoliation, rincez généreusement à l’eau tiède. Nourrissez ensuite la peau avec quelques gouttes d’huile d’argan ou une crème riche. Pour un soin encore plus complet, le rhassoul, cette argile naturelle, vient parfaire le nettoyage et adoucir la peau.
En suivant ces étapes, la routine beauté prend une dimension nouvelle. La peau, débarrassée de ses impuretés, se dévoile sous un jour différent. Ceux qui l’adoptent finissent rarement par s’en passer.

